T'as envie de me laisser un pourboire parce que t'aimes bien ce que je fais ?
Ben tu cliques ici.
C'est l'histoire d'une nana qui tombe d'un grand immeuble, et qui se dit, à chaque étage : "JUsqu'ici, tout va mal... Jusqu'ici, tout va mal... Jusqu'ici, tout va mal...
Meurtre, suicide ou accident ?

Cette histoire est très inspirée de l’histoire originale (Ronald Opus) : une légende urbaine souvent présentée à tort comme une histoire vraie, dont l’auteur original est Don Harper Mills, et dont l’histoire est racontée en détail mais en anglais sur cet article Wikipédia, dont une traduction de l’histoire en français se trouve ici.

Le texte

Un triste soir d’automne, Sandrine Girard monte sur le toit d'un immeuble de 12 étages, et se précipite dans le vide sans réfléchir.

Mais durant sa chute, elle prend une balle mortelle en pleine tête tirée depuis un appartement du 11ème étage.

Son corps atterrit quelques mètres plus bas dans un filet de sécurité installé la veille par des ouvriers en vue de la rénovation de la façade.

L’appartement du 11ème étage d’où est parti le coup de feu, est occupé par Jacques et Josiane Lefèvre, un couple de retraités qui se dispute souvent très fort

Ce jour là, Jacques Lefèvre prend son pistolet et tire en direction de sa femme Josiane.

Mais il est tellement énervé qu’il rate sa cible : La balle perdue traverse à la fois la vitre et la tête de Sandrine qui passait par là.

Lors de l’enquête, le vieux couple est formel : Jacques avait pour sale habitude de mettre sa femme en joue avec une arme inoffensive puisque les munitions sont rangées depuis toujours dans une boîte presqu'oubliée au fond de la cave.

Une lettre d’Adieu de notre malheureuse Sandrine retrouvée dans sa poche, explique que son geste désespéré est la triste conséquence d’un conflit sans issue avec ses parents qui ne sont autre que Jacques et Josiane Lefèvre.

Connaissant la détestable manie de son père de tirer sur son épouse avec son pistolet non chargé, Sandrine y a discrètement inséré une munition quelques jours avant, dans le but évident de tuer sa mère par procuration, et peut être du même coup envoyer son père en prison.

Ceci n’était évidemment pas précisé dans la lettre : Sandrine était aussi machiavélique que maladroite, car ce sont ses empreintes digitales sur l’arme du crime et la boîte de cartouches qui l'ont trahie.

Est-il possible que Sandrine soit à la fois coupable de meurtre et de tentative d’assassinat, tout en étant la victime suicidée accidentellement d’une balle dans la tête.

Comment conclurais-tu cette affaire, toi, si tu étais chargé de l’enquête ?

 

Que dire de plus ?

“La Haine”, de Mathieu Kassovitz (1995), film français en noir et blanc, est disponible en entier, gratuitement sur Youtube : https://youtu.be/XNOifDlvjfI Mais malheureusement, pas disponible si tu regardes depuis la France :-(

Logistique :

Auteur du texte et acteur : Michel Defawes (le Black Coach)

Montage : Michel Defawes

Relecture et corrections : “Les coulisses du Black Coach” (remerciements à tous les membres qui ont participé).

Soutien financier : toi, si tu en as envie, c’est ici : https://fr.tipeee.com/black-coach

Musiques :

"Echoes of Times", de Kevin Macleod (https://youtu.be/uRDDOlGlHpk)

"Virtual Light", de Houses of Heaven (https://youtu.be/Bx6kpcxEmb8)

“Spine Chilling Cardiac Tension”, de Biz Baz Studio (https://youtu.be/UQqJmSJ6JBI)